Étudier en Argentine : Laëtitia, Liza et Bianca racontent

Laëtitia, Liza et Bianca à l’Université de Buenos-Aires dans le cadre d’un accord. Notre expérience en 3 mots : adaptation, relationnel & découverte.

La découverte de Buenos-Aires en vidéo

Découvrez la vidéo de l'arrivée à Buenos-Aires de Bianca, Laëtitia et Liza !

Buenos-Aires


Nous vivons actuellement dans la 2ème ville la plus peuplée d’Amérique du Sud : 3 millions d’habitants à Buenos Aires, sans compter les « afueras », c’est-à-dire le Grand Buenos Aires qui compte à lui seul plus de 14 500 000 habitants. Impressionnant, non ?

C’est sûr que, comparé à Rennes, cela donne le tournis mais l’adaptation se fait très rapidement, notamment grâce aux Argentins qui sont très accueillants et pas avares de conseils en tous genres.
Le dépaysement n’a pour autant pas été total car Buenos Aires est une ville très européanisée en raison de nombreuses migrations venues notamment d’Europe. Un Argentin a bien souvent du sang italien dans les veines.

Ici, nous n’avons pas le temps de nous ennuyer, les gens courent partout et il faut trouver son rythme mais, une fois entrées dans la danse, nous découvrons une ville qui a tellement à nous offrir : d’énormes parcs, des quartiers festifs, musées…

Il y a une énorme communauté d’étudiants étrangers, notamment dans notre Faculté où nous nous regroupons souvent pour découvrir chaque fois un peu plus Buenos Aires. En tant qu’étudiants internationaux, nous avons chacun un tuteur assigné qui nous guide les premières semaines pour toutes sortes de démarches administratives concernant notre Université d’accueil.

La Faculté des Sciences Économiques de Buenos Aires (UBA)

Les cours ne sont pas organisés comme en France ; en effet, nous n’assistons pas à des cours dans des amphithéâtres, mais dans de grandes salles de classes. Que cela soit un cours théorique ou des travaux pratiques, nous nous réunissons toujours au même endroit.
Le niveau est élevé, en plus de la difficulté à comprendre l’accent argentin durant les premiers temps.

Le logement

Ce qui se fait le plus à Buenos Aires, c’est de louer une chambre dans « una casa compartida », c’est-à-dire dans une grande colocation qui peut aller jusqu’à une dizaine de colocataires venus de tous horizons. Les prix dépendent du quartier choisi, ils grimpent assez vite. C’est un véritable business ici de louer des chambres aux étudiants venant tout juste d’entrer dans le pays ; souvent naïfs, ils ne font pas attention au prix et payent souvent plus cher qu’ils ne le devraient.

Nous avons choisi des quartiers dits « sûrs », sachant que le thème de la sécurité en Amérique du Sud est toujours aussi sensible ; pour autant, nous n’avons pas encore eu de problème (vols de portable, de sac…). Bien sûr, des précautions sont quand même à prendre et nous ne nous baladons pas dans Buenos Aires comme nous pourrions déambuler dans les rues pavées rennaises.
Le plus gros problème auquel nous devons faire face est l’inflation : les prix grimpent très facilement, notamment quand nous devons retirer de l’argent, la commission peut passer de 5 à 10 euros en 2 mois.

Nos conseils

Si nous n'avions qu’un mot à dire, cela serait celui-ci : FONCEZ !
Cela fait maintenant 4 mois que nous sommes à plus de 11 000km de notre « home, sweet home » mais il nous reste tellement à découvrir ! Nous voulons encore améliorer notre espagnol, voyager, rencontrer… Cette expérience nous fait grandir dans tous les sens du terme.
De plus : qui ne voudrait pas passer Noël au soleil ?

Le blog de Laëtitia : Une Frenchy en Argentine

ÉPISODE 1
Après 2 mois dans l’effervescence de Buenos Aires, je me devais de vous relater mes impressions sur la découverte d’une vie sud-américaine à plus de 11 000 km de mon “Home, Sweet Home”.

ÉPISODE 2
Comment survivre en Décembre à Buenos Aires : Trucs & Astuces.